Un trait d'union dans la chaine de soins
A l'heure où, dans un contexte de maîtrise des dépenses des établissements de santé, les pôles d'activité médicale recherchent l'efficience de leurs organisations, le transport interne de patients est reconnu comme une prestation à forte valeur ajoutée. Il est aussi de plus en plus associé aux différentes réflexions sur l'optimisation du « parcours patient ».
Le brancardage s'inscrit en effet pleinement dans la dynamique institutionnelle d'évaluation des pratiques professionnelles, de recherche de performance et d'amélioration des activités en termes de qualité, délai et sécurité, au meilleur coût.
Interface incontournable entre les unités de soins et médico-techniques, cette fonction contribue, par la régularité des flux de patients, à l'optimisation des ressources humaines et matérielles des plateaux techniques et par la qualité de prise en charge, à la sécurité du séjour du patient.
Afin de mieux répondre aux nouveaux enjeux de performance et de qualité, le métier de brancardier a évolué.
Si le relationnel a longtemps été au cœur de ce métier, la continuité des soins est devenue aujourd'hui la priorité professionnelle. Acteur à part entière dans le parcours du patient, le brancardier participe activement à une prise en charge de qualité des patients. Il mobilise des compétences spécifiques, lui permettant par l'observation et la vigilance permanente, de prévenir certains risques majeurs (risque infectieux, identitovigilance, ...).
Depuis une dizaine d’années les brancardiers sont formés avec l’aide du FOREM et d’écoles de formation au travail pendant 6 mois avec des cours de formation théoriques et des mises en situation réelles avec des stages de plus de 3 mois.
- 90% des déplacements sont réalisés dans les 10 minutes au moment de l’appel
- 4000 déplacements sont réalisés par semaine
- 12 km de moyennes sont arpentés dans nos couloirs